Jean Rets. Un constructeur inattendu.

Jean Rets (1910-1998) a patiemment créé un monde de signes, des formes et de couleurs faisant écho à son tempérament et à sa sensibilité. L’exposition au Musée Marthe Donas présente un riche aperçu du travail pictural de l’artiste, mis en relation avec une dimension d’une ampleur inédite de son œuvre, celle des intégrations dans l’architecture et l’espace public.

Jean Rets a manifesté tôt le goût de la recherche purement plastique. Il trouve, au tournant des années 40 et 50 dans la tendance non-figurative géométrique, un mode d’expression qui répond à son tempérament. Au fil des ans, Jean Rets enrichit et étend sans cesse un répertoire de signes plastiques qu’il mêle dans des compositions inventives. Celles-ci, d’abord foisonnantes, se dépouillent peu à peu, alors qu’une palette de couleurs nuancée s’éveille.

Diatectonique de Jean Rets • Le travail de Jean Rets dans l’architecture et l’espace public compte d’autres réalisations que les cas les plus souvent mentionnés, comme les reliefs en béton peint de la cité de Droixhe ou le tympan de la station Arts-Loi du métro de Bruxelles. Une enquête récente révèle environ dix fois plus de références, à Liège et environs mais aussi à l’Expo 58. Beaucoup ont disparu, certaines sont toujours en place, et il en est qui connaissent une seconde vie, comme le vitrail en dalles de verre de la gare des Guillemins à Liège (1958), qui sera exposé à Train World après une restauration minutieuse. Ce versant de son œuvre offre l’occasion d’un angle particulier pour décrypter une démarche aussi cohérente qu’exigeante, souvent dans l’inattendu.

L’exposition Jean Rets. Un constructeur inattendu tente de jeter un regard nouveau sur l’œuvre de Jean Rets, en présentant une sélection de 40 peintures, dessins, reliefs, ainsi que des esquisses et des documents d’archives inédits, issus de collections publiques et privées.

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