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Gustave Marchoul, autour d'une donation

Une année d’acquisitions (2018 – 2019)

31.08 > 29.09.2019

Une année d’acquisitions (2018-2019)

Les œuvres reçues depuis un an viennent consolider la collection du musée, définie selon deux axes principaux : des femmes artistes belges et étrangères (B. Dubail, Ch. Coppieters ‘t Wallant, E. Delbrassinne, A. Ethuin, M. Grosjean, M. Guillain, Y.H. Lee, M. Quinet, S. Thienpont, M. Toussaint, L. Trigaut, D. Van den Bergh, M. Velle)  et des œuvres de créateurs belges (W. Anthoons, M.-L. Baugniet, G. Belgeonne, Anto-Carte, F. De Bolle, J. Dustin, G. Lemmen, T. Roata, G. Vanden Borre).

L’acquisition d’un dessin précoce de Marthe Donas et un nouveau dépôt conclu avec la Fédération Wallonie-Bruxelles nous permettent une meilleure prerception de l’artiste.

Gustave Marchoul, autour d’une donation

Né à Liège, Gustave Marchoul (1924-2015) a suivi des études de dessin à l'Académie royale des Beaux-Arts de Mons et découvert la gravure en autodidacte. Il enseigne cette technique de 1966 à 1989 à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles. À partir des années 90, il anime des stages d'illustration du livre à l'Atelier du Livre du Musée de Mariemont.

Gustave Marchoul, qui a expérimenté toutes les techniques de l'estampe, a traversé différentes périodes : réalisme visionnaire, appréhension poétique du monde, intérêt pour les arts d'Extrême-Orient. Les œuvres sont regroupées en quatre séries : Ciel et TerreCiel et PluieMonts et BrumesTerre et Nue.
Après 1990, son inspiration nettement plus mystique l'amène a traiter les thèmes de la Croix, du Calvaire et de la Résurrection sans abandonner pour autant la symbolique des montagnes et abîmes. Il revient alors assidûment à la lithographie.

La donation d’une vingtaine de gravures et de deux livres d’artiste nous permettent d’admirer la qualité du travail de Gustave Marchoul : beauté des papiers, choix des encres, modulation de la matière.